C’est la période des bonnes résolutions. En voici quelques unes qui vous permettront d’entretenir des bonnes relations avec votre graphiste. Il y a quelque temps, j’avais trouvé sur le web ce texte hilarant sur les échanges tumultueux entre les graphistes et leurs clients. C’était amusant de le lire, mais un peu effrayant aussi, car ça sentait le vécu. Donc, apparemment, les graphistes de tous pays vivent ces situations quotidiennement. C’est un vade-mecum des choses à ne pas faire si vous voulez garder votre graphiste sain d’esprit encore de longues années durant. Je suis désolée pour son auteur, car ce texte a déjà tellement tourné et dans de nombreuses langues, que j’ignore qui l’a réellement écrit. Qu’il en soit remercié, de toutes façons. Il a tellement bien exprimé la réalité de notre métier. (Traduction du texte anglais)
Première partie
En guise de prologue, comme tout le monde le sait, les graphistes sont la raison pour laquelle il y a tant de guerres dans le monde. Ils pénètrent dans votre tête avec leurs publicités subliminales, vous forcent contre votre volonté à dépenser de l’argent pour les pires atrocités visuelles, et éventuellement, vous conduisent à la dépression ou à commettre des actes de violence. Et, bien sûr, beaucoup d’eux sont des communistes (je crois que ce texte a été initialement écrit par un américain).
Microsoft Office
Quand vous devez envoyer un document à un graphiste, assurez-vous que ce soit réalisé dans un programme qui vient de la suite Office. Une version PC si possible. Si vous devez envoyer des images, vous aurez plus de succès à le rendre fou si, à la place de juste envoyer un jpg ou un fichier camera raw, vous placez la photo dans un document Office comme Word ou Powerpoint. N’oubliez pas de descendre la résolution à 72 dpi si bien qu’il devra vous contacter à nouveau pour vous demander une version de meilleure qualité. Quand vous lui envoyez la meilleure version, assurez-vous que la taille est au moins 50 % plus petite. Et si vous utilisez l’email pour envoyer les images, oubliez au mois une fois le fichier joint.
Fonts
Si le graphiste choisit Helvetica comme police de caractère, demandez de l’Arial. S’il a choisi de l’Arial, demandez du Comic sans. S’il a choisi du Comic Sans, il est déjà à moitié fou, donc votre mission est déjà à moitié accomplie !
Plus est mieux
Dites que vous souhaitez un layout pour une newsletter. Les graphistes essayeront toujours de laisser des espaces blancs partout. De larges marges, de grands interlignages et de grands interlettrages dans le texte, etc. Ils vous diront qu’ils le font parce que ça facilite la lecture, et donne l’impression d’un look plus propre, donc plus professionnel. Mais ne croyez pas ces mensonges. La raison pour laquelle ils le disent, c’est que le document est par conséquent plus grand, avec plus de pages, et donc ça vous coûte plus à l’impression. Pourquoi font-ils ça ? Parce que les graphistes vous HAISSENT. Ils mangent aussi les bébés. Crus, du tartare de bébé.
Donc assurez-vous bien que vous leur avez demandé des marges plus petites, et du très très petit texte. Beaucoup de fonts différentes sont aussi recommandées (bonus si vous demandez du Comic sans, de l’Arial ou du Sand). Demandez des cliparts. Demandez beaucoup de photos (si vous ne savez pas comment les envoyer, reportez vous au point Microsoft Office). Ils essayeront d’argumenter, et de défendre leurs choix, mais n’ayez crainte, finalement, le client a toujours raison et ils répondront à toutes vos demandes.
La suite au prochain tip…