High Dynamic Range donne l’abréviation HDR. Mais qu’est-ce donc ? C’est une méthode (en fait, il peut y en avoir plusieurs) que permet la photo numérique pour rétablir les différences de contraste entre les basses et les hautes lumières dans une photo. Kesako ? (comme dirait mon ami Alain). Un appareil photo n’est qu’une machine, très très perfectionnée, certes, mais pas encore aussi puissante que l’oeil humain. Ce qui signifie que, quand nous regardons une scène, notre oeil (et le cerveau) rétablit les différences de luminosité. Si bien que nous ne les percevons pratiquement pas. L’appareil photo, lui, a horreur des différences de contrastes. Quand il y n’y en a pas trop, il l’accepte et produit une photo correcte et bien équilibrée. Mais il a ses limites. Ce qui signifie que si vous photographiez un paysage comme un sol brun et un beau ciel bleu, soit le ciel sera bien exposé et bien bleu et le sol trop sombre, ou l’inverse : le ciel sera fade et la terre bien exposée. Donc, si le photographe tient compte de ça à la prise de vue (c’est toujours mieux de commencer avec une bonne base), il pourra rétablir cet écart en travaillant sa photo. On peut commencer avec une seule prise de vue, mais le mieux c’est d’en réaliser plusieurs à différentes expositions.
Sur cette photo : en haut, la photo telle qu’elle aurait été avec une seule prise de vue avec un bon appareil qui mesure assez précisément la luminosité de la scène. Le nuage est un peu brûlé et le bleu du ciel pas très bleu. En bas, le résultat du HDR, avec 5 prises de vue. On retrouve de la texture et du contraste. Je l’ai traitée un peu hyperréaliste, parce que je trouvais que le genre allait bien avec le style de bâtiment.
Formation au Cepegra donnée par Frédéric Samoy.